Sigval migogo

Tu veux que je te parle de moi ? Tss qu’elle idée. Bon j’vais essayer, je ne suis pas vraiment doué pour parler. J’préfère agir. T’sais comme quand quelqu’un m’ennuie je préfère-le frapper, même si je n’aime pas frapper. Bien oui de nature je suis non brutal. Pourquoi faire la guerre quand on peut faire l’amour ? C’est vrai quoi on est mieux à se disputer au fond d’un lit que sur un ring de boxe. Et puis faire taire quelqu’un par un baisser est bien plus agréable que de se prendre une gifle. Bon avouons que souvent quand je fais ça je me prends une claque. Mais c’est amusant.

Oui c’est amusant et pratique, certaine damoiselle adore me payer pour que je leur fasse un peu de plaisir, surement mon style. Bande d’idiote, je n’ai jamais trouvé de femme qui me passionnait vraiment, je passe d’une a l’autre au rythme des passes. Mais bon les japonaises ne sont pas difficile à satisfaire, tu fais le gentleman et hop elles sont dans ton lit. Enfin dans le lit d’un Love hôtel. Pour tout avouer j’préfère avoir un beau jeune homme dans mon lit, ou une peluche qui ne dit rien.

Bon assez parler de cela, tu veux savoir quoi d’autre, si j’ai peur de quelque chose. Bien oui comme tout le monde, j’suis du genre avoir peur de l’avion… et le vertige aussi tu imagines le vide en dessous de tes pieds, bon dieu l’angoisse. Je n’aime pas trop non plus les vêtements blanc, j’n’aime pas se symboles de pureté, ça me donne envie de le salir…

Et puis j’suis un accro aussi, j’adore prendre ces substance qui me font planer, mais j’évite de me piquer, parce que les seringue ce n’est pas trop mon truc, imaginer cette chose qui perce ma peau. Bon dieu qu’elle horreur.. J’ai aussi peur des endroits clos, ou il n’y a pas une seule fenêtre. Il parait que cela vient de mon enfance.

C’est vrai que j’aime pas beaucoup de chose mais je veux pas qu’on me trouve sympa, mais si je dois être honnêtes, j’aime beaucoup le rouge et les beaux vêtements, j’adore tout ce qui est musique, mais par contre ne parler pas de raps.. Cette musique me sort par les trou de nez si je puis dire. Moi c’est plus punk ou alors rockabillie… Sinon j’aime bien les sucrerie genre bonbon a la fraise, et puis les ramens.. Mais les vrais pas ceux qu’on vends en Europe. J’aime bien voyager aussi… Oui mais cela me semble assez compromis. Bah je verrais bien.

P’tain t’es un psy ou quoi. Que je te parle de ma famille de ma jeunesse. J’veux bien mais tu me trouve une cigarette. Ha merci parfais. Bon dieu que cette fumée fait du bien. Bon alors pas quoi commencer, j’suis enfant unique. Pour tout dire je pense que mes parents ne me désiraient pas. Enfin non je me trompe, ils ne pensaient pas qu’un enfant demandait tellement d’attention. Ma mère était une japonaise, une doctoresse assez folle qui voulait aider le monde entier. Mon père un suédois riche qui ouvrait des hôpitaux un peu partout dans le monde, surtout là où il y en avait le plus besoin.

J’suis né au milieu d’un camp de réfugier, quelque part en Afrique je pense. Dans un endroit ou régné la misère. Pour tout dire je ne me rappelle plus vraiment, j’me souviens juste des photos qu’on m’a montré, moi gros bébé blanc aux milieux de tous ces minuscules enfants de couleurs.

Jusqu’à huit ans j’ai suivi mes parents dans leur voyage, Afrique, Asie, Madagascar.. Chaque fois que je me faisait des amis on m’arrachait à ma vie. J’vous parle de pas de ma scolarité assez erratique. Bon c’était une vie perturbante.
Mais le plus perturbant, fut d’être placer dans un internat japonais. Pourquoi japonais, et bien parce que j’avais la bas encore un oncle que ma mère adorait et que je détestais. Cet homme prenait plaisir à me pousser dans l’eau alors que je ne pouvais nager, a m’enfermer dans un placards quand je faisais des bêtises.. A me frapper aussi quand je pleurais.

Et puis imaginer un gamin qui avait toujours courus a moitié nus se retrouver dans un internat ou l’uniforme était de vigueur, les premières années ont été difficile, je ne ressemblais pas aux autre enfants. Trop grand trop blanc… Enfin bref je travaillais assez bien pour ne pas être punis, et le temps passa encore.

J’eu quinze ans et je découvris le plaisir de la fumette, qu’elle plaisir que de tout oublier dans un nuage de fumée. C’est un de mes seules amis, un garçon de quatre ans plus vieux que moi qui m’appris cela. Qui me fit visiter le bas quartier de Tokyo ceux qu’on ne montre pas au touriste. C’est là aussi que j’ai découvert les tatouages et la musique punk, bon personnellement je préfère les punk suédois que les japonais mais bon.

A seize ans j’suis partis de chez mon oncle pour m’installer seule, mes parents l’avaient permis, heureusement encore il pouvait me faire se plaisir après m’avoir abandonné. C’est eux qui payaient l’école et l’appartement. Bref je me suis un peu stabiliser…
J’ai aussi entrepris mes études de kiné, pourquoi parce que j’aime le milieu médicales, mais j’avis aucune envie de devenir médecin trop longue les études.

Bon t’veux que je te parle de ma premier expériences sexuelles ? J’m’en rappelle très bien. C’était une junkie comme moi, elle voulait bien partager sa dose mais seulement si je couchais avec elle. Ma première passe. Bon je me souviens plus vraiment si c’était bien ou non, mais par contre je me rappelle de shoot qui a suivi. Bon dieu c’était le pied.

Bref à partir de cet instant j’ai vendus mon corps pour quelque billets, mais pas souvent et seulement avec les femmes que je trouvait belle…

J’suis tombé amoureux aussi… Un an que cela a duré, un an… Avant que j’le trouve mort. Overdose, alors qu’il ne se droguait pas ? Il s’est simplement tromper dans le dosage de ces cachets. Non les médecins c’est tromper dans ces dosages et cela l’a tuer… J’déteste ces gens…

Comment j’suis arrivé sur cette île, j’ai du coucher avec la mauvaise personne. Oui j’ai couché avec la femme d’un homme haut placer, le matin suivant j’étais jeter dans un cale… J’ai toujours pas compris ce qui s’est passer.. Juste que je me suis fait piéger comme un bleu. P’être que si j’avais été moins triste, moins stone j’aurais compris. Bah ca peut pas être pire qu’ailleurs n’est pas ?