Gaia monde de légende
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 menolly brooke

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Isil/Anar Lórindol
Future gardienne du temps
Isil/Anar Lórindol


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MessageSujet: menolly brooke   menolly brooke Icon_minitimeJeu 19 Juin - 8:09

Menolly C. Brooke

«La force ne vient pas d’une capacité physique, mais d’une volonté indomptable»

♠~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~♠


Race : Vampire
Nom : Brooke
Prénom : Menolly Cassandre Sylvia
Âge : 28 ans de vie humaine et six mois de vie vampirique.
Origines : Belgo/russe
Groupe : Vampire opposant
Métier / Rang : Mécanicienne

Avatar :Sara fabel

DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE

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On dit que je suis fonceuse, sans peurs...On me dit que j'ai un sale caractère. Il est vrai que je ne me laisse pas marcher sur les pieds, que j'ai tendance à m'emballer, à ne pas réfléchir avant d'agir. Je ne supporte pas l'injustice, je ne supporte pas les hommes qui se croient supérieurs. Je ne supporte pas ceux qui font du mal. Je ne supporte pas grand-chose en fait. Je suis une de ces filles qui ne tiennent pas en place et qui marche la tête haute. Je ne supporte pas que l'on me marche sur les pieds ni que l'on me prenne de haut.

Oh oui, je suis colérique, je frappe souvent avant de m'expliquer, je manque souvent de tact, j'écris souvent ce que je pense sans réfléchir, c'est qu'on ne m'a pas appris le mensonge. On m'a simplement appris à me battre. Et pourtant, je ne suis pas méchante, je ne suis pas si violente que je veux bien le montrer. Au fond, je ne suis qu'une petite fille qui a besoin de bras rassurants, de bras qui me réchauffent. Mais cela encore une fois, je ne le montre pas, la faiblesse dans ce monde est ce qu'il y a de plus dangereux. Je suis peut-être muette mais loin d'être bête, je parle le langage des signes et je sais écrire. Je peux aussi en de très rares occasions, réussir à prononcer un mot ou deux, mais je dois avouer que c'est extrêmement difficile et pas très compréhensible.

Et puis je ne peux plus baisser ma garde, aimer un humain ou une humaine serait le ou la condamner à la damnation et cela, je ne le veux pas, je ne peux pour l'instant tenir un corps chaud contre moi. Trop dangereux pour lui comme pour moi, je risquerais tellement de lui faire mal, de le tuer. Et je ne veux pas tuer des innocents.

Je ne suis pas vampire depuis longtemps et je dois avouer que ce qui remue dans mes entrailles me fait peur, cette bouffée violente de haine, d'envie de sang me donne des sueurs froides. Je déteste ce que je suis, et pourtant, je n'arrive pas à en finir, je tiens encore trop à se semblant d'humanité que je cherche à maintenir.

Que dire de plus sur moi, j'adore la mécanique et les sports automobiles, je passerais des heures à essayer de réparer une vielle voiture ou une moto. Je suis du genre à aimer le foot et les sports dits "d'hommes". Je suis d'ailleurs assez douée aux fléchettes, j'adore passer des heures dans les bars. Mais attention à celui qui pose une main sur moi, celui-là finit souvent avec la main percée. Mon père, soit-il béni, avait toujours pensé qu'une femme devait savoir se défendre et m'avait inscrite très jeune à des cours d'auto-défense.

On pourrait croire que je ne suis pas féminine, mais pourtant, j'adore aussi porter de belles robes, me maquiller et même, aller faire les magasins, bon, je préfère quand cela va vite. Ma plus grande coquetterie, c'est ma chevelure blonde, j'entretiens avec un soin maniaque cette longue chevelure... Qui je dois avouer, est des fois un peu encombrante mais bon, je m'en fiche.

Dernier petit détail qui a son importance, je suis croyante. Je prie tous les soirs avant de m'endormir, je me rends même régulièrement à l'église, je crois dur comme fer qui si je suis sur terre, c'est pour aider les âmes perdues à retrouver leur chemin, pour les aider à échapper aux mains des vampires dont je fais partir, mais un serviteur de dieu peut-être maudit pour mieux le servir. Oui, je suis croyante et pratiquante... Certains de mes tatouages montrent cette dévotion.

Tiens en parlant de mes tatouages, j'adore sentir l'aiguille entrer dans ma peau et déposer peu à peu un dessin, j'adore que mon corps serve de toile, j'adore recouvrir certaines traces d'encre noir, d'ailleurs le tatouage que je porte sur la gorge sert surtout à cela, à cacher la cicatrice de la blessure qui a failli me tuer quand j'étais plus jeune..


DESCRIPTION PHYSIQUE

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- Muette, a une cicatrice atténuée au niveau du cou
-Porte des marques de coups sur le corps, surtout au niveau du dos
- Tatouée, les tatouages servant autant à cacher certaines marques de son corps, mais aussi a exprimer sa religion. D'après son père, cela la protégerait du démon...Connerie.
Pour les tatous cliquerICI  et puis ICI



BIOGRAPHIE

menolly brooke 467533565656menolly brooke 927414hrhfghmenolly brooke 718896hgfhd
Je suis fille de pasteur...Oui, vous avez bien entendu, fille de pasteur. Mon père est né en Belgique, mais a émigré très jeune en Amérique. Là, il fit des études de théologies assez difficiles et que je ne comprends pas bien, c'est là qu'il rencontra ma mère. Une émigrée elle aussi venue de Russie, une belle femme de qui je tiens mes cheveux blonds. Allez savoir ce qui les a liés, mes parents n'avaient rien en commun. Ma mère était une jeune femme pleine de vie qui croquait la vie à pleines dents. Mon père était plus tranquille, du genre à ne pas bouger de chez lui, pourtant, ils s'aimèrent...Et beaucoup...

C'est de ce couple que nous naquîmes moi, mon frère et ma sœur. Nous étions une famille heureuse, qui tous les jours faisait ses prières et qui tous les dimanches, allait à la messe. Nous étions très croyants, puis alors que j'allais sur mes six ans, ma mère reprit son travail de journaliste, elle était souvent partie sur la piste de scoops tous plus étranges les uns que les autres. C'est qu'elle aimait les histoires qui sortaient de l'ordinaire, ma mère se mettait souvent en danger et nous avons toujours beaucoup prié pour qu'elle revienne.

Et elle nous est toujours revenue... Jusqu'au jour de mes dix ans, cette année là, elle disparut et mon père changea. J'avais reçu pour mon anniversaire un joli ours en peluche et une bible, mon père l'avait lu et était devenu pâle, puis il avait été longuement prier, plus fort que je ne l'avais jamais vu... Il a aussi rapidement pris des dispositions pour partir avec nous tous...

Cette nuit là mon père nous confia à une nounou , il nous dit qu'il avait quelque chose à faire, je crois que je lui en ai longtemps voulu de nous avoir laissé seuls cette nuit. Cette nuit je m'en rappellerai toute ma vie, je me suis réveillée parce que j'avais entendu ma sœur pleurer, en me levant j'ai trébuché sur la baby-sitter qui avait la gorge ouverte.. Je me rappelle encore la peur qui m'a couru le long de l'échine, mais ma sœur pleurait, il fallait que je l'aide. Dans sa chambre, un homme qui semblait chercher quelque chose, déchirant les peluches, ma sœur saignait... Je crois que j'ai crié à cet instant...

Je me souviens qu'il a approché lentement, alors que je me suis enfuie, je me rappelle sa main dans mes cheveux, le couteau sous ma gorge, puis je me suis réveillée à l'hôpital, un tuyau dans la gorge, il y avait mon père à coté de moi qui me tenait la main, j'ai bien essayé de parler mais rien n'est sorti de ma bouche, pas plus ce jours là qu'un autre. Les médecins n'ont jamais compris comment j'avais survécu... Ils n'ont pas plus pu expliqué pourquoi je ne pouvais plus parler, certains disaient que c'était à cause du coup de couteau, d'autres que c'était une intubation qui avait raté, d'autres encore qui disaient simplement que la peur m'avait rendu muette. Personnellement, je dirais un peu des trois. Enfin le pire n'était pas cette ... Absence de parole, mais le fait que l'on m'annonce par la suite que ma sœur et mon frère étaient décédés... Tots comme ma mère.

Parce que oui, le corps de ma mère avait été découvert dans la maison, elle s'était, parait-il, suicidée, emmenant avec elle ses enfants...Les policiers avaient même découvert une lettre qui expliquait tout et qui à moi me semblait ... Fausse tellement fausse, mon père lui aussi avait été touché et ses souvenirs complètement effacés, il ne se souvenait plus de rien. J'étais la seule à me souvenir de cette silhouette d'homme. Je sais aujourd'hui que des vampires auraient été capables de cela, ce que je ne comprends toujours pas, c'est pourquoi ils ont laissé mon père et moi vivants, lui sans souvenirs et moi sans voix.

L'affaire fut vite classée, même si je ne l'ai jamais comprise, moi, je savais que ma mère n'y était pour rien, qu'elle avait été manipulé, mais que peut faire et dire une enfant traumatisée et surtout muette, tout ce que je pouvais écrire ou dessiner, était mis de côté, comme des idées d'enfant.

J'ai pourtant essayé, même avec mon père. Qui eut une réaction étrange, il me pensait touchée par le divin, pour lui, j'étais une future arme, qui lutterait contre le mal. C'est pour cela qu'il me prit avec lui quand il partit. Entrant dans une espèce de secte qui croyait aux démons et aux êtres démoniaques. Le but de ces hommes et de ces femmes, était de chercher les éléments étranges et de lutter... Folie, ils n'y connaissaient rien...

Toujours est-il qu'à cet endroit, j'ai dû subir plusieurs semaines de purification, qui se résumaient en fait à la prière et au jeun. On m'apprit aussi à me battre, mon père voulait que je sois capable de lutter et de me défendre, je dois dire que j'ai adoré cela, je ne voulais pas être une de ces filles qui vivaient juste pour leurs maris. J'accompagnais souvent mon père dans ses enquêtes, toujours des enquêtes sur des disparitions étranges.

Pour tout avouer, cela me lassa assez vite et vers dix-sept ans, j'ai choisi de choisir une autre voie. J'étais passionnée par la mécanique, par les moteurs, j'ai demandé au juge une émancipation, disant simplement que j'aimais mon père, mais que je n'en pouvais plus de vivre au sein d'un secte, que cela pouvait être dangereux pour moi. Je ne sais toujours pas pourquoi il a accepté. Parce que cela faisait déjà plusieurs mois que je vivais seule et que j'avais trouvé un petit emploi dans un garage, que j'avais trouvé une école qui pouvait me recevoir. Toujours est-il que j'ai dû me débrouiller seule, mon père venait souvent me voir, essayant de me convaincre de revenir, mais rien n'y faisait, je ne voulais plus avoir à faire à ce monde, dans mon esprit tout ce que j'avais vécu n'était qu'un cauchemar d'enfant. Je ne croyais pas aux démons...Je ne croyais pas aux forces obscures.

Enfin bref, je m'étais construite une vie tranquille, le seul souvenir de mon passage dans la secte était un tatouage et mon plaisir d'apprendre à me battre, parce que oui, j'ai continué à prendre des cours d'arts martiaux, surtout de défense en fait. Je me suis même incrite à un stand de tir... Et puis surtout, j'ai continué à tatouer peu à peu mon corps. Il faut bien l'avouer, je trainais souvent avec une bande de motards et contrairement à beaucoup de filles, moi, j'avais ma propre moto, que j'avais un peu trafiqué. Et puis...Pour tout avouer, je ne voulais pas que l'on me touche, moi, je voulais rester pure pour le mariage, bon, c'est vrai que j'aimais bien boire et fumer, mais bon, on ne peut pas être parfaite non plus. Je me bagarrais souvent, j'adorais frapper, j'adorais que les gens croient que j'étais plus faible avant que je ne leur fasse ravaler leurs insultes.

Je ne parlais peut-être pas, mais j'étais respectée dans mon groupe, c'est vrai que des fois, il me prenait un peu comme leur petite sœur, ce qui m'amusait, j'étais celle qui savait se défendre seule, mais qu'on ne pouvait pas toucher de peur d'être massacrer par le gang. Oui, ces hommes étaient de beaux connards, mais je les aimais et je me sentais bien. Nous partions souvent sur les routes, pendant des jours juste pour le plaisir de rouler. Je sais que c'était des brutes, que certains étaient des voleurs, mais pour tout avouer, je m'en fichais.

Puis alors que j'allais avoir vingt-cinq ans,  plusieurs de mes amis disparurent, ils étaient partis chez leurs familles, ils étaient d'origine irlandaise, bref, ils étaient partis dans leur pays d'origine et n'étaient jamais revenus. Je déteste quand on me fait ce coup-là, j'ai donc pris mes économies, j'avais toujours eu envie de visiter le vieux continent. J'ai donc embarqué avec ma moto...arrivée à Londres j'ai cherché leurs traces et peu à peu, je me suis approchée de River Crow.

Je me rappelle encore parfaitement l'angoisse qui m'a pris au ventre quand j'ai aperçu cette ville, parce qu'à cet instant, je me suis rappelée quelque chose, la dernière lettre de mère parlait de cette ville où il se passait des choses étranges...Je suis restée longtemps à la regarder, de loin sans m'approcher. J'avais peur, je l'avoue, mon ventre était noué par l'angoisse et pourtant, j'ai redémarré pour entrer dans la ville, j'ai rapidement trouvé un endroit où loger et surtout un garage pour ma moto.

Puis j'ai cherché, fouillé, il y avait un étrange groupe de personnes dans cette ville, comme des gotiques, ils me rappelaient étrangement la secte ou vivait toujours mon père, mais de l'autre penchant. Et puis il y avait ces autres personnes qui cachaient tout le temps leur cou, comme pour cacher les marques qui les couvraient. Je ne comprenais pas encore ce qui se passait, mais pendant plusieurs moi, j'ai cherché mes amis... Jusqu'à ce que je le rencontre-lui. Cet homme m'a tout de suite fait peur, il y avait quelque chose en lui qui ne me plaisait pas.

Et j'ai eu raison, puisque quelques jours plus tard, je me suis retrouvée enchainée dans son appartement. Il était là, à me sourire et ce sourire, je le connaissais, je crois que j'ai dû pousser un petit cri de peur, avant de me débattre. Je n'aime pas quand les souvenirs de la nuit où j'ai perdu ma voix et ma famille revenaient, surtout quand j'ai compris qu'il était coupable..

Mes pensées ont dû le faire sourire puisqu'il s'est amusé à m'expliquer qu'il avait violé et torturé ma mère, jusqu'à ce que son esprit se brise et qu'il la manipule comme une poupée. Il me raconta aussi que s'est lui qui avait tué mon frère et ma sœur, qu'il avait effacé la mémoire de mon père, juste pour s'amuser. Pour punir ma mère d'avoir voulu révéler au monde ce qu'elle avait découvert... Et qu'avait-elle découvert, que les vampires existaient, qu'il existait une bataille secrète qui durait depuis longtemps...

Puis le calvaire commença, le vampire essaya de me briser, d'abord par de simples tortures mentales, il essaya de m'assoiffer, de me priver de nourriture, de lumière, puis vinrent les coups et la torture. Je le détestais de toutes mes âmes, sans jamais vraiment plier, je faisais pourtant mon possible pour souffrir le moins possible... À cette époque je ne cessais de prier et cela semblait le faire rire, logique qu'un démon ne croit pas en Dieu, mais je le savais, si je ne cédais pas, si je ne me laissais pas aller, j'aurais ma place là haut.

Je devais l'amuser puisqu'il me fit participer à d'autre de ses jeux, enfin participer est un grand mot, je restais attachée dans un coin de la chambre, obligée de subir la vision de ses assauts, parce que oui, ce vampire était un chaud lapin qui couchait à peu près avec n'importe qui... Surtout des humains qu'il pouvait détruire, plus d'une fois, j'ai vu des femmes et des hommes l'esprit brisé autant que le corps. Et je peux vous dire que ce n'était pas toujours beau à voir. Cela dura un an, un an pendant lequel il ne toucha pas mon corps... Comme pour s'amuser à me voir sursauter à chaque fois qu'il approchait...

Pourtant, cela ne dura pas, puisqu'un soir après avoir déchiqueté le corps d'une femme, il me viola. Je ne veux pas me rappeler ce moment-là, ce fut douloureux, j'eus envie de vomir, je ne sais toujours pas comment j'ai survécu, je me rappelle juste avoir prié encore et encore... Il a sûrement cru que ce viol m'aurait brisé, oui au fond, il a cassé quelque chose en moi, mais... Pas mon envie de le tuer, ce que j'ai essayé de faire à maintes reprises, à chaque fois qu'il me laissait un peu de liberté, j'ai essayé de le poignarder à tellement de reprises, cela finissait toujours de la même façon, moi clouée au lit et lui prenant son pied avec mon corps. Plus il me violait plus j'avais envie de le tuer.

Je sentais mon esprit qui doucement vacillait, j'avais des fois l'impression d'aimer ce qu'il faisait, mon corps des fois prenant un plaisir qu'il n'aurait pas dû. Il faut dire que j'ai essayé des fois de ne pas lutter, mais j'étais encore plus dégoutée ensuite. Puis il y a un peu plus d'un mois, il fut appelé d'urgence alors qu'il me frappait. Il avait oublié de me rattacher. Malgré la douleur, je me suis levée pour fouiller dans la cuisine, folie que de me laisser seule.

En fouillant, j'ai trouvé de quoi me débarrasser de lui, une bombe de déodorant et un briquet. C'était peu, mais cela suffisait. Il me suffisait d'attendre qu'il revienne, ce que j'ai fait... Je me rappelle encore de l'odeur quand la flamme atteignit son corps. Je me rappelle encore de son cri, mais surtout, je me rappelle de la porte qu'il avait laissé ouverte. Je n'ai pas hésité et j'ai couru... Couru encore et encore... Je me rappelle que les ruelles défilaient, nous n'étions pas dans le manoir, il n'avait jamais voulu m'amener là-bas, je ne sais pas pourquoi. Au fond, je le remerciais, j'avais souvent été déchirée entre l'envie de l'apprécier et celle de céder.

Bref, j'ai couru jusqu'à trouver une porte de garage ouverte, je m'y suis engouffrée, le soleil se levait, j'étais donc en sécurité pour la journée. Roulée en boule dans un coin, je me suis endormie. Surement plus longtemps que je le pensais puisque je fus réveillée par sa main sur mon épaule, son visage avait commencé à se reconstituer. Fichu vampire. Je ne me rappelle pas vraiment des paroles qu'il prononça à cet instant, juste qu'il voulait jouer plus longtemps avec moi... Puis il planta ses dents dans ma gorge, cela faisait mal, il m'avait déjà mordu, mais jamais aussi violemment, il ne m'avait jamais poussé le vice jusqu'à me vider, la vie s'échappait de mon corps et je ne pouvais rien faire. Puis je sentis un liquide contre ma bouche, je ne sais ce qui m'a poussé à boire, encore et encore.

Je me suis senti mourir et revivre à la fois... Je crois que c'est à cet instant que j'ai réalisé que s'il avait été plus doux avec moi, j'aurais pu l'aimer, oui, j'aurais pu, mais à présent, il m'avait maudit... J'ai à nouveau sombré dans l'obscurité pour me réveiller dans un lit bien chaud, sans liens sans rien. Mon cœur ne battait plus, mais je pouvais sentir celui qui battait dans la chambre, ces battements réveillaient en moi une soif que j'ai eu du mal à contrôler.

Il y avait cet humain dans la chambre, mais je ne voulais. Je ne voulais pas tuer, il aurait dû m'attacher et surtout me mettre dans une chambre sans fenêtre. J'ai paniqué en sentant l'envie, celle de tuer et de boire, oui, j'ai paniqué, et j'ai fui, par le seul chemin que je savais ne pas être gardé... Je pense que je n'ai jamais bougé aussi vite de ma vie, mon corps semblait plus léger, et j'ai bondi à travers la fenêtre, je ne sais toujours pas comment j'ai fait pour ne pas me blesser, je sais juste que le verre avait coupé mon corps un peu partout.

J'étais nue, en sang et complétement perdue, j'étais comme prise dans une spirale de folie, j'ai recommencé à courir, mes pieds nus claquant sur le sol alors que je courrais droit devant moi. Je ne pensais qu'à fuir... Puis l'odeur humaine s'est faite plus fort, il y avait tellement de cœurs qui battaient...

Je crois que mon esprit a sombré et que je me suis transformée en bête, j'étais comme un renard dans un poulailler, je ne pensais qu'a une chose... Tuer. Tuer et encore tuer. Je me rappelle encore du goût du sang qui a envahi ma gorge alors que je les plantais pour la première fois, la personne eu de la chance, parce qu'une partie de moi luttait encore contre cette envie de tuer... Je savais que j'allais perdre la partie, je voulais que quelqu'un m'aide, et en même temps.. J'avais peur... Peur qu'il revienne...

Mais ce ne fût pas lui qui m'arrêta, alors que j'allais encore bondir une silhouette est apparue devant moi, je ne sais pourquoi je me suis arrêtée, parce que son regard a plongé dans le mien sans aucune hésitation, je ne sais pas pourquoi, mais je me suis écroulée à genoux, je n'en pouvais vraiment plus, cet homme me faisait peur, il est vrai, il était plus puissant que mon Sire, sa présence me faisait peur, il est vrai. Mais il y avait autre chose... Je ne sais pas pourquoi quelque chose chez lui a fait revenir ma conscience et j'ai regardé autour de moi, il y avait pas mal de blessés, pas mal de mourants... Mon regard s'est un instant posé sur mes mains, elles étaient tellement pleines de sang...

J'ai dû pousser un grondement d'animal blessé alors que je joignais mes mains dans une prière silencieuse, j'ai seulement vu que je pleurais quand les larmes sont tombées sur mes mains. Après je ne sais plus bien, il m'a aidé à me lever, je me demande toujours pourquoi il ne m'a pas tué à cet instant, puis il m'a conduit dans une chambre tranquille, je me rappelle de l'eau qui a coulé sur mon corps, alors que j'étais blottie au fond de la douche, j'ai dû y rester des heures, pleurant comme une enfant.

Puis peu à peu, je me suis reprise assez pour sortir de la douche et aller voir celui qui m'avait sauvé, je ne savais pas si je pouvais lui faire confiance, mais... J'avais envie, cela faisait tellement longtemps que je ne pouvais plus me reposer, il m'a parlé pendant longtemps, bon pour être honnête, tout ce que j'ai retenu de son discours, c'est son nom. Elijiah, un nom qui me plaisait bien. D'ailleurs, j'ai dû m'endormir pendant qu'il parlait. Mais bon, cela n'est pas très grave.

Grâce à lui, j'ai un peu appris à me contrôler, bien que j'ai l'impression de sombrer un peu plus à chaque nuit qui passe. Mais je sais que je ne veux pas faire de mal aux humains, au contraire, je veux les aider. Mon père a toujours dit que je protégerais l'humanité... Mais est-ce qu'il avait pensé que je serais maudite pour l'éternité ?

Je ne sais pas encore ce que je vais devenir, mais il y a deux choses que je veux faire : sauver les humains de cette ville et tuer celui qui m'a maudite... Je n'ai aujourd'hui qu'une demi-année de vie vampirique, mais un jour, je trouverais le moyen de lui faire payer. Mais d'abord, je veux rejoindre les rangs de la Fondation dont m'a parlé Elijiah, même si je ne sais pas si je suis tout à fait prête.




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